Les 60 ans de l’Education socioculturelle
L’ESC : une spécificité de l’enseignement agricole
Les activités sociales et culturelles menées au sein de l’enseignement agricole se fondent notamment sur une de ses spécificités : l’éducation socio-culturelle. Créée au milieu des années 1960 par Edgar PISANI, elle avait pour objectif de favoriser l’ouverture au monde des agriculteurs dans un contexte de modernisation de l’agriculture.
L’ESC est une discipline inscrite aux référentiels qui se caractérise par des principes, des méthodes et des ambitions spécifiques qui trouvent leur incarnation dans trois objectifs éducatifs :
● Éducation aux enjeux sociaux et culturels
● Éducation artistique
● Éducation à la communication, à l’autonomie et la coopération
Les enseignants d’ESC remplissent deux missions, indissociables, qui concourent
conjointement à la poursuite de ces trois objectifs éducatifs :
- Une mission d’enseignement, au sein d’un établissement public d’enseignement
agricole, déterminée par les référentiels de diplômes et les politiques publiques
nationales. - Une mission d’animation qui s’inscrit avant tout dans le contexte local de
l’établissement public d’enseignement agricole et de son territoire.
60 ans d’existence
Depuis sa création il y a 60 ans, l’éducation socioculturelle est un véritable levier de cohésion sociale et d’innovation éducative. Elle dynamise les territoires ruraux, favorise l’émergence de pratiques collectives face aux grands défis contemporains, renforce l’attractivité de l’enseignement agricole par une approche humaniste, et développe des compétences psychosociales clés pour l’insertion sociale et professionnelle des jeunes.
Pour célébrer ses 60 ans d’existence, de nombreux événements portés par les établissements de l’enseignement agricole se déroulent dans les différentes régions. Un événement national de valorisation des projets socioculturels se déroulera le 14 novembre 2025 au Studio 104 de la Maison de la Radio (Paris). Un séminaire interne des prof. d’ESC sera également organisé.
https://chlorofil.fr/actions/action-culturelle/60ans-esc
A Mayotte aussi l’ESC sera fêtée dans les établissements d’enseignement agricole et un regroupement des apprenants sera organisé le 14/11 au lycée agricole de Coconi, avec en point d’orgue le concert de Mounawar.
Qui est Mounawar ?
Comorien d’origine et Réunionnais d’adoption, souvent présent à Mayotte, depuis plus de vingt ans Mounawar est un artiste qui vit pleinement l’Océan Indien. La Réunion est devenue sa terre d’accueil et son point d’ancrage. C’est là qu’il développe sa carrière, rencontre d’autres musiciens, et construit un réseau qui lui permet aujourd’hui de faire rayonner sa musique à travers les cinq continents.
Auteur, compositeur et interprète, il crée un style fort qui lui ressemble.
Sa signature : Afro Funk et Mgodro.
Ses racines : les traditions musicales des Comores, et en particulier le Twarab qui lui apporte une couleur unique.
Ses influences : le rock, le blues, le funk, et toutes les musiques croisées sur son chemin.
Mounawar refuse les barrières. Il aime explorer. Il assimile les sons du monde pour faire une musique ouverte, vivante et actuelle. Une musique de l’île mais pensée pour le monde. Une musique en mouvement.
La scène reste son espace naturel. Il y met son énergie entière. Il y cherche la relation directe avec le public.
Un concert de Mounawar, c’est du rythme, du cœur, du partage.
Il ne joue pas pour lui. Il joue avec ceux qui l’écoutent.
Son parcours l’a mené dans des festivals et des salles aux quatre coins du globe. Il intervient aussi auprès des jeunes à travers ses BD-Concerts et ses ateliers de Beatbox et de MAO, avec la même envie : transmettre, faire découvrir, éveiller la curiosité.
Aujourd’hui, Mounawar est à Mayotte, au Lycée Agricole de Coconi, pour une nouvelle rencontre musicale.
Un moment simple et vrai pour découvrir son univers, son énergie et sa voix venue des îles de l’Océan Indien.
Une musique libre.
Une identité forte.
Un artiste de l’Océan Indien à découvrir sur scène.
Le concert de Mounawar est organisé avec le soutien de la DAC et l’appui de l’association Hippocampus.
