Atlas de la ruralité mahoraise

L’atlas de la ruralité mahoraise

Un patrimoine culturel et naturel, du chant au champ vient de paraître aux Éditions ORPHIE de La Réunion, sous la direction de Monique Gherardi, géographe au Laboratoire de Géographie et d’Aménagement de Montpellier (LAGAM).

Parmi les sujets abordés, on découvre l’impact du climat sur l’agriculture locale, les pratiques alimentaires traditionnelles, l’évolution des cultures emblématiques comme la vanille ou le riz paddy, ainsi que les techniques de pêche et de production agricole spécifiques à Mayotte.

En complément des aspects historiques, géographiques et agricoles, l’Atlas de Mayotte plonge également au cœur du riche patrimoine culturel matériel et immatériel de l’île. Des traditions ancestrales à la transmission orale, en passant par l’évolution des métiers artisanaux et des pratiques cultuelles, ce recueil exhaustif célèbre l’héritage vivant de Mayotte et invite à préserver sa diversité unique.

De la valorisation de la brique de terre compressée à la sauvegarde des instruments traditionnels en dix contes musicaux, en passant par la découverte des grandes traditions culturelles et culinaires, l’Atlas offre un panorama complet des trésors culturels de Mayotte, offrant ainsi aux lecteurs un voyage captivant à travers les siècles de tradition et d’innovation.

Parallèlement, la richesse naturelle de Mayotte est mise en lumière à travers une exploration détaillée de sa biodiversité exceptionnelle et de ses enjeux environnementaux. De la protection des forêts mahoraises à la préservation des mangroves fragiles, en passant par la conservation des espèces menacées telles que le maki brun et le crabier blanc, l’Atlas sensibilise à l’importance cruciale de la sauvegarde de l’écosystème unique de l’île.

Enfin, les défis et dynamiques de l’espace rural de Mayotte sont abordés, mettant en lumière les pressions démographiques, les enjeux d’aménagement, la gestion des ressources hydrauliques et les perspectives de développement rural. L’Atlas aspire à susciter des discussions constructives sur les solutions à apporter pour assurer un avenir durable à l’agriculture, à l’environnement et à la société mahoraise dans son ensemble.


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